Central African Republic News

La situation sécuritaire demeure tendue, volatile et imprévisible tant à Bangui qu’à l’intérieur du pays. Néanmoins, une accalmie relative à été observée dans la ville de Bangui durant les 5 derniers jours, tandis qu’une recrudescence de violences a été notée à l’intérieur du Pays poussant la plupart des humanitaires à ramener leur personnel à Bangui. La démission vendredi 10 janvier du Président et du Premier Ministre de la Transition a été suivie par des scènes de liesse dans certains quartiers de Bangui et des pillages dans d’autres.

La crise centrafricaine qui sévit depuis 6 mois a favorisé des mouvements des populations fuyant les exactions ou les menaces d’exaction, causant l’implantation des sites des déplacés estimés à 66 sites à la date du 25 janvier 2014.

A cela s’ajoute l’apparition d’une épidémie de rougeole où dès le 27 décembre 2013 un total de 8 cas a été notifié dont 6 cas confirmés par l’Institut Pasteur de Bangui. Les facteurs de risque restent la forte promiscuité et l’insuffisance de l’hygiène individuelle et collective sur les sites.

Ce Bulletin est édité par le Service de la Surveillance Epidémiologique, de Gestion des Epidémies et Situations d’Urgence du Ministère de la Santé Publique, de la Population et de Lutte contre le VIH/Sida (MSPPLS) de la République Centrafricaine, avec l’appui du Cluster Santé, de l’OMS et des autres partenaires opérationnels intervenant dans les structures sanitaires prenant en charge les personnes déplacées internes (PDI).

FAITS SAILLANTS

113 465 enfants vaccinés contre la rougeole pour une cible de 134 173

Réunion des partenaires à Bruxelles 56 millions US alloués à la santé sur les 500 millions de promesses de contribution

4,5 millions US pour assurer la gratuité de soins à 878 000 personnes les plus vulnérables

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FAITS SAILLANTS

Plus de 139 433 enfants vaccinés contre la rougeole pour une cible de 150 397 dans les sites des populations déplacées à Bangui.
$56,4 millions nécessaires pour répondre au besoin de santé des populations déplacées. 
Plus de 65 000 déplacés ont reçu des soins des partenaires de santé.

Réponse à la crise en Centrafrique - Bulletin du Cluster Santé - N°7 31 janvier 2014

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a accru sa réponse à la situation d’urgence en République Centrafricaine (RCA). Les principaux domaines couverts sont la surveillance des maladies y compris la riposte aux épidémies, et l’offre des soins essentiels aux populations déplacées. 

Bangui, 11 Février 2014 -- Le Ministre de la Santé Publique, des Affaires Sociales et de l’Action Humanitaire de la République Centrafricaine, Dr Marguerite Samba, a lancé un vibrant appel à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et à l’ensemble des partenaires pour accompagner son pays dans la réponse à la crise sans précédent qu’il traverse.

Le 11 Décembre 2013, les Chefs des Agences des Nations Unies ayant un mandat humanitaire ont classé la crise en RCA au niveau 3 (L 3) des urgences, c’est à dire le plus élevé. Le 11 Février dernier, se sont donc achevés les 60 premiers jours de la déclaration de l’urgence, la première en Afrique depuis le lancement de l’Agenda Transformatif humanitaire. Bien qu’il y ait encore des efforts à faire pour couvrir les besoins énormes notamment hors de Bangui, les réalisations actuelles des acteurs du secteur de la santé durant ces 60 jours sont à souligner.

Bangui, 27 Février 2014 -- En prélude à la célébration de la Journée internationale de la femme prévue le 8 mars prochain, les agences du système des Nations Unies en République centrafricaine ont mené ce jeudi une initiative conjointe d’assistance aux jeunes filles du Lycée Professionnel Féminin de Bangui. 

Bangui, 24 Mars 2014 - Le Fonds africain pour les urgences de santé publique (FAUSP) vient d’accorder un financement de 279.723 dollars des Etats Unis (environ 140 millions de FCFA) au Gouvernement Centrafricain pour lui permettre de répondre efficacement aux urgences de santé publique dues à la crise humanitaire en République Centrafricaine (RCA) qui continuent de faire d’énormes ravages parmi les populations démunies et plus particulièrement les enfants de moins de cinq ans déjà en proie à une mortalité élevée.