Quatre projets pour la promotion de la Santé subventionnés par l'OMS
Le 7 avril 2022, à l’occasion de la Journée mondiale de la Santé, le Représentant de l’OMS et la Ministre de la Santé ont remis un chèque de plus de 42 millions de francs comoriens à 4 associations œuvrant pour la promotion de la Santé. Ce sont l’Association SITARA, Caritas Comores, ADDE et ACCF.
En effet, l’OMS a entrepris de promouvoir la santé avec l’appui des Acteurs Non Etatiques aux Comores, pour la mise en œuvre du 13ème Programme général de travail (PGT13). Entre octobre et novembre 2021 et avec l’appui des Directions régionales de la Santé, 28 organisations de la société civile ont été sélectionnées, formées aux techniques de montage et gestion des projets, au management optimal de leurs organisations sur l’ensemble des 3 îles du pays, afin de mieux les préparer à collaborer de façon officielle avec l’OMS. Cette activité, qui a conduit à la sélection de 4 projets subventionnés désormais par l’OMS à hauteur de 42 millions de francs Comoriens, a été mise en œuvre avec la coordination du système des Nations aux Comores.
Pour l’ACCF, l’association comorienne de lutte contre le cancer chez la femme, leur projet concerne une mise à l’échelle des activités de prévention des cancers du sein et du col de l’utérus en Union des Comores. L’ACCF reçoit 10 500 000 kmf de l’OMS et co-finance 300 000 kmf. L’Association SITARA a proposé un projet de formations, sensibilisations et dépistages sur les hépatites virales aux Comores. Elle obtient de l’OMS une enveloppe de 9 700 000 kmf. Caritas Comores a soumis un projet d’appui à la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile en milieu rural à la Grande Comores. L’OMS offre 10 898 000 kmf pour la mise en œuvre des activités. L’ADDE, une association pour le développement durable et l’environnement, obtient un chèque de 10 916 125 kmf pour son projet d’amélioration de la santé bucco-dentaire auprès des filles et garçons des écoles primaires publiques des quartiers vulnérables de Chiwé, Sangani et Chitsangani dans l’île d’Anjouan.
Chaque association a six mois pour mettre en œuvre son projet. Des supervisions seront menées par le Ministère de la Santé et des professionnels des médias impliqués dans le projet de partenariat entre les Organisations de la société civile bénéficiaires et l’OMS. Le but est de voir l’impact de leurs projets vis-à-vis des populations cibles.