Il s’est tenu, du 16 au 19 janvier, à l’hôtel PEFACO de Brazzaville, un atelier sur le mécanisme communautaire de gestion de plaintes. Cet atelier a été organisé par l’Organisation mondiale de la santé et d'autres agences des Nations Unies, le coordonnateur des Nations Unies pour l'EES, le défenseur des droits des victimes des Nations Unies et le Comité permanent inter-agences (IASC). Il a connu la participation du gouvernement hôte, des organisations non-gouvernementales et de la société civile.

L'objectif général de cet atelier était de rassembler les acteurs gouvernementaux et non-gouvernementaux travaillant au Congo, actifs dans le réseau PRSEAH, en vue d’améliorer la compréhension de la PRSEAH, de ses conséquences et de faire respecter le code de conduite et les politiques de l'organisation.

D’un point de vue spécifique, il avait pour objectif de : (i) faire prendre conscience aux différentes parties prenantes de l'importance de disposer d'un système d'établissement de rapports qui fonctionne bien ; (i) de leur faire acquérir une meilleure compréhension de l'opérationnalisation des engagements en matière de PSEAH et de prévention ; de renforcer leur compréhension des principes, contraintes et défis de la mise en place d'un CBCM ; de leur permettre d’appréhender les différentes étapes d’un processus de mise en place d’un CBCM participatif, fonctionnel et accessible aux ripostes contre les exploitations, les abus et les harcèlements sexuels.

Pour le coordonnateur du système des Nations Unies au Congo Monsieur Chris MBURU « la vision des Nations Unies en ce qui concerne la réduction et l’élimination de l’extrême pauvreté est d’assurer la durabilité du développement économique et social, de renforcer la dignité et les droits de l’homme et de prévenir les conflits ».

Quant au ministre de la Santé et de la Population, Monsieur Gilbert MOKOKI « ce phénomène qui déshonore l’être humain est une grande préoccupation dans le monde et évoque toutes forme de contraintes ou contacts physiques sur l'utilisation des personnes de tout âge à des fins de stimulation sexuelles ». Poursuivant son propos, il a par ailleurs indiqué que « Le Gouvernement travaillait avec les formations religieuses pour la conscientisation des populations sur les méfaits des abus et des harcèlements sexuels dans les milieux professionnels, les établissements scolaires, les universités et au sein de la force publique ».

À l’issue de cet atelier, l’une de principales attentes demeure le renforcement de la communication avec le personnel humanitaire et la communauté, afin de promouvoir des comportements et des attitudes propices à la responsabilisation ;

Cette formation sur les Abus et des Harcèlements Sexuels a été une occasion pour le système des Nations Unes et le Gouvernement du Congo de rappeler l’importance de la dignité et du respect des droits de l’homme dans tous les secteurs d’activités.