5ème Congrès de Gynécologie et Obstétrique : Vers l’amélioration de la santé maternelle et néonatale
Le 5ème Congrès de Gynécologie et Obstétrique s'est tenu du 29 au 30 juillet 2024 dans la salle de conférence du Grand Hôtel de Kintélé. Placé sous la présidence du Dr Jean Claude Mobousse, Conseiller à la santé de Monsieur le Ministre de la Santé et de la Population, l'événement a également vu la participation de la représentante de l'UNESCO, Mme Fatoumata Barry Marega, représentant le Dr Lucien Manga, Représentant résidant de l’OMS au Congo, du Président du Congrès, Pr Gilles Body, du président du comité d’organisation, le Professeur Clautaire Itoua, et du Directeur du CHU de Brazzaville, parrain de la cérémonie. Le thème de cette année était : « Améliorer la santé de la femme, de la mère et du nouveau-né, afin d’être au rendez-vous de l’ODD 3 ».
L'objectif du congrès était de permettre à plus de 300 professionnels de la santé de partager leurs expériences, améliorer leurs connaissances et leurs compétences, et comprendre le rôle de la SOCOGO dans l'atteinte des indicateurs de santé de la reproduction liés aux Objectifs de Développement Durable (ODD). Le congrès a été précédé de cinq ateliers thématiques sur les soins obstétricaux et néonataux d’urgence, l’endoscopie gynécologique, la colposcopie, l’échographie, ainsi que la pédagogie et la recherche, rassemblant 124 médecins et sage-femmes.
Avec 302 congressistes provenant de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Togo, du Burkina Faso, du Cameroun, du Tchad, du Gabon, de la RCA, de la RDC et de la France, sans oublier les participants du Congo, le congrès a été un lieu d’échanges enrichissants. Dans son allocution d’ouverture, le Conseiller à la santé du Ministre de la Santé et de la Population a souligné l'importance des gynécologues-obstétriciens et des sage-femmes, acteurs clés du système de santé congolais, indispensables pour atteindre les ODD d’ici 2030.
La représentante de l'UNESCO a rappelé la situation préoccupante de la santé maternelle et néonatale dans les pays à faible ou moyen revenu, en particulier en Afrique subsaharienne, où environ 70 % des décès maternels mondiaux ont eu lieu en 2020. Trois maîtres de la gynécologie et obstétrique ont été honorés en marge de la cérémonie d'ouverture : le Professeur Gilles Body de Tours, France, le Professeur Jean Ekouundzola et le Professeur Leon Hervé Iloki.
Les travaux du congrès ont abordé diverses thématiques : morbi-mortalité maternelle et périnatale ; grossesses à risque élevé ; accouchement ; santé publique ; chirurgie gynécologique ; infertilité du couple ; pathologies gynécologiques et mammaires et communications libres.
L’équipe de l’OMS a abordé trois conférences sur la mortalité maternelle en afrique ; defis et opportunités, la gouvernance des services de santé de la reproduction afin d’atteindre les ODD et la classification internationale de la maladie.
Lors de la cérémonie de clôture, le Président du Comité d’organisation, Pr Clotaire Itoua, a exprimé sa gratitude envers le ministre de la Santé et de la Population, l’OMS Congo, les firmes pharmaceutiques et tous les participants pour la réussite de l'événement. Il a souligné l'importance de continuer à partager les expériences et à améliorer les pratiques professionnelles pour répondre aux besoins des patients et atteindre les objectifs fixés.
Le représentant du ministre de la Santé et de la Population, Dr Paul Oyeré, Directeur général de la Population a clôturé les travaux en saluant la qualité des interventions et en soulignant que les recommandations formulées seront essentielles pour améliorer la santé de la femme, de la mère et de l'enfant, afin d'atteindre les cibles de l'ODD3 d'ici 2030.