Brazzaville/Kampala – L'Ouganda a déclaré aujourd'hui la fin de l'épidémie d’Ebola causée par l'ebolavirus Soudan, moins de quatre mois après la confirmation du premier cas dans le district central de Mubende, le 20 septembre 2022.
Première réunion à 8h, la dernière à 19h. Entre temps, Hilda Wesonga se déplace de village en village pour sensibiliser les communautés à l’actuelle épidémie d’Ebola.
Alors que les premières doses de vaccins contre l’Ebolavirus Soudan devraient arriver en Ouganda dans les prochains jours, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) intensifie les efforts pour soutenir le gouvernement dans sa riposte à l’épidémie qui a désormais affecté neuf districts, dont trois zones urbaines complexes.
Depuis qu'une épidémie d'Ebola a été déclarée en Ouganda le 20 septembre, Nyangoma Kirrungi est en première ligne de la riposte. Assistante médicale, elle travaille en tant que traceuse de contacts dans le sous-comté de Madudu, l'une des zones touchées par l'épidémie.
Les Ministres de la santé et les représentants des gouvernements de 9 pays africains ont convenu aujourd'hui de mesures conjointes pour arrêter la propagation éventuelle de l'épidémie actuelle de maladie Ebola en Ouganda et au-delà de ses frontières.
Dans le cadre d'un effort accéléré pour intensifier la riposte à l’épidémie de maladie Ebola en Ouganda, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) livre des fournitures médicales, assure la logistique et déploie du personnel pour aider les autorités nationales à enrayer la propagation du virus.
Les autorités sanitaires de l’Ouganda ont déclaré aujourd’hui une épidémie d’Ebola après qu’un cas de l'espèce Soudan, relativement rare, du virus a été confirmée dans le district Mubende, dans le centre du pays.
Kampala - Amos Ojandu est éducateur communautaire dans le district local de Yumbe, dans le nord de l'Ouganda. Il intervient souvent sur des incidents de violence domestique dans sa communauté notamment des cas de maltraitance des enfants et de violence basée sur le genre.
Margaret était submergée par la dépression et accablée par la stigmatisation. Enceinte, sa lutte pour vivre avec le VIH lui laissait peu de goût à la vie, au point d’envisager la mort. « Je m’enfermais à la maison tous les jours. Je voulais tuer mon enfant et me tuer parce que je pensais que je ne servais plus à rien dans cette vie et je ne voulais pas que mon enfant souffre comme moi », dit-elle.
Un mois après que l’Ouganda a instauré des mesures strictes pour contenir la propagation de la COVID-19, la menace de flambée d’une autre maladie a déclenché une nouvelle campagne nationale : « Pourquoi survivre à la COVID-19 et mourir du paludisme ? », entendait-on dans les radios.