Pionnières des Volontaires des Nations Unies au Bureau Régional de l’OMS pour l’Afrique

Pionnières des Volontaires des Nations Unies au Bureau Régional de l’OMS pour l’Afrique

Aujourd'hui, 8 mars 2020, le monde célèbre la Journée internationale de la femme. Cette année, le thème est « Je suis de la Génération Égalité : Levez-vous pour les droits des femmes ». Il s'agit d'un appel à la lutte contre les inégalités. Le Bureau régional de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l'Afrique s'est engagé à atteindre la parité des sexes au sein de son personnel. Les femmes représentent désormais 33 % de l'effectif de l'OMS, contre 27 % en 2015. 

Dans la Région africaine, l'OMS lance l'Initiative des jeunes championnes d’Afrique, en partenariat avec le programme des Volontaires des Nations Unies (VNU). L'initiative vise à recruter 100 Volontaires des Nations Unies nationaux et internationaux dans la Région africaine et cible les jeunes femmes du Sud en vue de favoriser l'équité et leur autonomisation.

Actuellement, 17 VNU, dont sept femmes, sont en service au Bureau régional de l'OMS pour l’Afrique à Brazzaville. 

En 2016, Dolma Haraszti et Zara Hassan sont devenues les premières Volontaires des Nations Unies au Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique.

Mme Haraszti travaille actuellement pour l'Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) au Niger en tant que responsable des ressources humaines (RH). Son premier poste international a été celui de Volontaire des Nations Unies au Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique. Elle y a passé un an, à partir d'octobre 2016, en tant qu’assistante en ressources humaines. « J'ai eu l'occasion de faire partie de l'équipe des RH lors du lancement de l'exercice de restructuration, dans le cadre du programme de transformation de l'OMS. Mes tâches consistaient principalement à aider l'équipe des RH à recruter et à sélectionner du personnel dans toute l'Afrique ».

Lors d’un premier passage au HCR en Hongrie, Mme Haraszti a eu à travailler avec des collègues VNU qui ont été pour elle une source d'inspiration. Grâce à eux, elle a été initiée au programme VNU et a développé un intérêt pour ce dernier. 

« J'ai compris que je faisais partie des pionniers des VNU à l'OMS. Ceci a suscité en moi le désir de faire preuve de professionnalisme dans mes tâches et de servir d’exemple pour le recrutement de VNU à l'OMS », a-t-elle déclaré. 

Après une année passée en tant que volontaire, Mme Haraszti a décidé de rechercher un emploi offrant plus de responsabilités. « J’étais convaincue du fait que l'expérience du programme VNU m'avait donné de solides compétences et les connaissances nécessaires à la pleine réalisation de mon potentiel. »

« Pour moi, sur le plan professionnel, c'était ma première affectation internationale. Faire partie du programme VNU a été la meilleure décision que j’ai prise car cela m'a ouvert un large éventail de possibilités de carrière ».

Mme Haraszti se dit très enthousiaste à l'égard de l'Initiative des jeunes championnes d’Afrique de l'OMS en partenariat avec le programme des Volontaires des Nations Unies. « Je crois que c'est un engagement fort qui permettra aux femmes d’acquérir de l’expérience dans leur pays ou à l'étranger. Une telle opportunité sera, pour elles, un encouragement à travailler de manière acharnée mais aussi un moyen de mesurer leur capacité à gérer l'équilibre entre vie privée et vie professionnelle ».

Pour Mme Hassan, le fait de travailler sur différentes tâches au sein du Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique lui a permis d'acquérir une expérience précieuse. Elle a d'abord été affectée au département des ressources humaines. Elle a ensuite travaillé au département des systèmes et services de santé en tant qu'assistante de programme lorsque son affectation a été prolongée.

Quelques temps après, elle a été déployée dans l'équipe d'intervention Ebola de l'OMS en République démocratique du Congo (RDC). Elle estime avoir eu de la chance « d'être sur le terrain et de servir là où les besoins étaient les plus importants ».

« Je me sentais vraiment redevable, non seulement à l’égard de mon statut de VNU, mais aussi vis – à – vis de l'institution que je servais - le Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique », déclare Mme Hassan, une ressortissante du Tchad.

« Ma mission en RDC a été l'expérience la plus difficile de ma vie, mais je n'ai jamais baissé les bras. J'ai pu faire partie de l'équipe d'intervention d'urgence, où j'ai eu à apprécier la contribution de chacun et apprendre des autres ».

« Tout au long de ma mission, j'ai réalisé diverses tâches, de l'analyse des profils des VNU pour pourvoir à certaines positions, à la participation à des réunions de haut niveau au Japon, en passant par le soutien à l'équipe d'intervention d'urgence en RDC ».

« Nous avons besoin de plus de femmes au sein des agences de l'ONU, pas seulement pour (accroître) le quota ... mais plutôt aux postes de responsabilité. Le programme VNU ouvre de nouveaux horizons et nous devons poursuivre nos efforts pour un développement plus inclusif et plus efficace ... », dit-elle.

Mme Hassan se spécialise actuellement en santé publique à l'Université Claude Bernard Lyon 1.

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Pour plus d'informations ou pour demander des interviews, veuillez contacter :
Ameyo Bellya Sékpon

Chargée de communication en appui aux pays francophones
Bureau régional Afrique de l’OMS
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Bakano Otto

Senior Editor/Writer
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