Un monde sans tuberculose le pari est réalisable
Halte à la tuberculose de mon vivant, c’est le thème retenu cette année pour marquer la journée mondiale consacrée à cette maladie. Un thème bien à propos pour rappeler qu’il s’agit d’une maladie guérissable et que des traitements efficaces sont disponibles.
Les messages développés à Gaoua ont insisté sur cette donne. Il est inadmissible que des personnes continuent de mourir de tuberculose alors que tous les moyens pour les protéger et les guérir sont à leur portée et souvent gratuits, comme c’est le cas au Burkina. Le problème se situe à plusieurs niveaux. Notre région qui compte 25% des cas notifiés dans le monde n’arrive à en dépister que 60%. Il faut donc agir rapidement pour faire en sorte que les 40% qui échappent au système de santé puisent être pris en charge.
Pour cela il faut mettre à contribution tous les acteurs. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre le message du Directeur Régional de l’OMS AFRO, Dr. Luis Gomes Sambo, quand il invite les autorités nationales et les différents acteurs à « la mise en place d’un partenariat plus fort, afin d’élargir la couverture des interventions efficaces de lutte contre la tuberculose, aux groupes les plus vulnérables et aux populations marginalisées ».
Cette lutte pour stopper la tuberculose passe également par la collaboration entre les programmes SIDA et Tuberculose, compte tenu du lien entre ces deux maladies et la prise en compte des cas multi résistants qui ont besoin de traitements appropriés. Au Burkina Faso, plus de 80% des tuberculeux ont pu bénéficier du dépistage VIH. L’OMS a salué ce progrès significatif.