Togo. Surveillance des maladies à potentiel épidémique, OMS appuie le déploiement de 45 volontaires au niveau de 13 points d’entrée terrestre

Prise de température à la frontière Togo-Bénin de Tohoun
@SFiaty / @OMSTogo
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Togo. Surveillance des maladies à potentiel épidémique, OMS appuie le déploiement de 45 volontaires au niveau de 13 points d’entrée terrestre

L’OMS appuie la surveillance des maladies à potentiel épidémique avec la mise à disposition de 45 volontaires, infirmiers d’état, assistants d’hygiène agents de santé communautaire, pour le renforcement des équipes sanitaires à 13 points d’entré terrestres du Togo.

Le monde fait face depuis quelques années à diverses crises sanitaires, allant des épidémies spécifiques à une zone donnée à la pandémie actuelle de la COVID-19.

Pour faire face à ces épidémies et pandémie, des moyens importants sont déployés dans le monde. La riposte à la pandémie de COVID-19 est basée sur 11 piliers dont la surveillance. Sachant que le déplacement des personnes favorise la circulation des infections et virus, il s’avère nécessaire de renforcer ce pilier afin de limiter ou circoncire les risques de propagation.

Ainsi, grâce aux fonds Américains dont bénéficie l’Organisation mondiale de la Santé, le bureau du Togo appuie le Gouvernement togolais dans la formation et le déploiement de 45 volontaires au niveau de 13 points d'entrée terrestres pour la surveillance des maladies à potentiel épidémique y compris la COVID-19.

Ces volontaires qui sont des Infirmiers d’Etat, des Assistants d’Hygiène, et des Agents de Santé Communautaires (ASC) sont chargés d’appuyer les équipes sanitaires présentes aux points d’entrée ciblés, pour assurer le contrôle sanitaire de tous les passagers et procéder si besoin, à la vaccination de ceux qui le désirent contre la COVID-19.

« Ce projet me permet d'avoir une motivation mensuelle alors qu'avant j’avais des primes sur la durée des campagnes. Par contre le travail d'ASC me mettait plus en contact avec ma communauté et j'étais un peu le docteur des miens, donc je jouissais d’un certain prestige » nous raconte Lokossa Yaovi Dominique, ASC depuis 3 ans au point d’entrée de Agome Glozou à la frontière entre le Togo et le Benin. Pour Neglo Yaovi Dodzi Laurent, infirmier diplômé d'état, être déployé au point d’entrée pour le contrôle sanitaire est une autre expérience, surtout des difficultés qu’on a rarement dans un centre de santé « Des fois nous sommes pris de haut par certaines personnes dans leurs gros véhicules, et nous sommes devant nos tables d’écoliers presque, mais avec la collaboration des services de l'immigration tout rentre dans l’ordre » dit-il en riant. A Tohoun, Kabou Socrates, se réjouit de la bonne collaboration entre les autorités sanitaires, sécuritaires, douanières togolaises et ghanéennes même s’il reconnait que « c'est un peu stressant de faire cette surveillance des maladies à potentiel mais le fait de surmonter cette peur pour venir chaque jour est une fierté pour moi ».

La première phase du projet d’appui de l’OMS s’étend de juin 2022 à juin 2023, et les autorités togolaises comptent pérenniser l’utilisation des volontaires et l’implication communautaire à travers le renforcement de capacités et une meilleure implication des acteurs communautaires, avec la mise en place des comités de veille pour renforcer la surveillance communautaire. « Nous sommes en train de faire le plaidoyer auprès des autorités pour la prise en charge d’une personne au moins et la motivation d’un agent de santé communautaire pour le renforcement des équipes médicales aux points d’entrée, surtout les points d’entrée informels où le flux de circulation est important et difficile à contrôler », explique M. TANTE Ouyi, responsable de la surveillance des maladies non transmissibles au Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de l’Accès Universel aux Soins.

« La prévention est primordiale pour prévenir et et circonscrire les épidémies et maladies à potentiel épidémiques. Nous devons tout faire pour protéger nos populations des situations qui mettent en péril leur vie et cadre de vie. Notre engagement aux côtés du Gouvernement est total et il est de notre obligation de coordonner les différents efforts des partenaires pour une mutualisation des ressources et un appui pertinent, pour le bien de nos populations. » a déclaré Dr Diallo Fatoumata Binta Tidiane, Représentante Résidente de l’OMS au Togo. 

La surveillance permet le contrôle et une prise en charge précoce des épidémies et maladies à potentiel épidémique. C'est pourquoi la collaboration des différents niveaux et secteurs est primordial. Cet appui de l’OMS est possible grâce à la contribution du gouvernement américain aux activités de l’Organisation.

 

Prise de température à la frontière Togo-Bénin de Tohoun
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Solange Fiaty

Chargée de communication

OMS Togo
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