Les relais communautaires formés par l'OMS contribuent à l'amélioration de l'accès aux services de santé pour les réfugiés à Maradi

Les relais communautaires formés par l'OMS contribuent à l'amélioration de l'accès aux services de santé pour les réfugiés à Maradi

Saidou Habibou, relais communautaire, intervient dans le camp de Garin Kaka, dans la région de Maradi. Il fait partie des cinquante relais communautaires formés par l’Organisation mondiale de la Santé sur la notification des alertes, le suivi des maladies évitables par la vaccination et la promotion du programme élargi de vaccination(PEV). 
Le camp des réfugiés de Garin Kaka, où intervient Saidou Habibou, est un des trois camps de la région de Maradi. Il compte une population de plus de 14 208 personnes dont 2 775 enfants de moins de 5 ans et 3079 femmes en âge de procréer. Il dispose d’un centre de santé de Type 2 (CSI de type 2) tenu par 9 agents de santé et 10 relais communautaires.

 Dans le cadre du renforcement de la surveillance à base communautaire dans le département de Guidan Roumdji, grâce à l’appui financier de l’Union européenne, et du fonds de réserve de l’OMS pour les situations d’urgence (CERF), l’OMS a formé 50 relais communautaires tous bénévoles et actifs dans les activités intégrées de santé. La formation a eu lieu avant l’installation des camps.

 Afin de mieux assurer le suivi des populations dans le village d’opportunité et le camp des réfugiés, la Surveillance à Base Communautaire a été retenue comme stratégie et elle a été renforcée grâce à l’appui technique de l’OMS.

 Ainsi, deux fois par semaine, l’équipe de l’OMS Maradi se déplace dans ce camp pour mener en collaboration avec les relais une surveillance active des maladies évitables par la vaccination, la recherche des enfants zéro dose et insuffisamment vaccinés, mais aussi procéder au recyclage des agents de santé et des relais du CSI sur la surveillance des maladies d’une manière générale et procéder à la vérification des registres de consultation à la recherche des cas de maladies évitables par la vaccination non rapportées. Cette activité est menée en vue d’améliorer l'accès aux services de santé essentiels pour les personnes vulnérables vivant dans des zones touchées par les crises humanitaires prolongées.

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