Monaco et l’OMS aux côtés des pays du Sahel pour éliminer le paludisme
Jeudi 1er juin 2017, Mme Isabelle Rosabrunetto, Directreur Général des Relations Extérieures et de la Coopération, a ouvert la réunion organisée par l’Organisation Mondiale de la Santé sur l’élimination du paludisme au Sahel, en présence du Dr Magda Robalo, Directrice du groupe des maladies transmissibles au Bureau régional de l'OMS en Afriqueet du Dr Kesete Admasu, Directeur exécutif du Secrétariat du partenariat « Roll Back Malaria ».
Cette rencontre a pour objectif d’accélérer les efforts dans la lutte contre le paludisme dans sept pays du Sahel (Cap Vert, Gambie, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad) dont quatre sont des pays prioritaires de la Coopération monégasque : le Mali, la Mauritanie, le Niger, et le Sénégal. Réunissant pendant deux jours les représentants des Ministères de la Santé de ces pays et des experts de l'OMS, la réunion est l’occasion de rappeler l’intérêt qu’accorde le Gouvernement Princier à la lutte contre le paludisme, qui constitue un des programmes phares de la Coopération monégasque. En effet, au travers de la Direction de la Coopération Internationale, le Gouvernement Princier soutient, depuis 2010, le programme antipaludique de l’OMS.
Ainsi, au cours de son allocution, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture, Isabelle Rosabrunetto a assuré les participants du "partenariat fidèle de Monaco, aux côtés de l’OMS et des pays sahéliens, pour enrayer ce fléau qui pèse sur tant d’êtres humains". Le paludisme, maladie pourtant évitable et soignable, a causé 429.000 décès à travers le monde en 2015. Les enfants sont les plus touchés avec 303.000 enfants de moins de cinq ans décédés, soit un enfant toutes les deux minutes. L’Afrique subsaharienne paie le plus lourd tribut avec 92% de ces décès. L’OMS vise à réduire de 90% le nombre de nouveaux cas de paludisme ainsi que les décès causés par cette maladie à l’horizon 2030, mais actuellement les ressources financières sont insuffisantes. A cet effet, l’OMS appelle les pays touchés et les partenaires au développement à augmenter leurs investissements pour accélérer les progrès sur le chemin de l’élimination du paludisme.
En délivrant son allocution d’ouverture, le Dr Magda Robalo a réaffirmé que "l’OMS continuera à jouer le rôle qui lui est dévolu dans le cadre de cette nouvelle plateforme de partenariat et a salué l'engagement du gouvernement monégasque dans la lutte contre le paludisme en Afrique, dont cette initiative d’offrir aux pays du Sahel un cadre adéquat pour échanger et discuter des meilleures approches pour faire des progrès sur le chemin de l’élimination".